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Le jury 2017

GAËL MOREL, CINÉASTE

Gaël Morel lors du festival de Deauville
Gaël Morel, festival de Deauville 2007
Photo : @Nicolas BARET 2007

Issu d’un milieu populaire, Gaël Morel grandit dans le Beaujolais. Dès l’enfance, il est fasciné par le cinéma, les actrices et notamment par Catherine Deneuve. Il pense d’abord à la mise en scène de théâtre, mais très vite c’est la réalisation qui l’intéresse, car « les réalisateurs sont à la base de tout » dit-il.
Ce « tout » explique qu’aujourd’hui il préfère le terme de cinéaste, auteur qui conçoit, réalise et accompagne son œuvre. Ce terme « cinéaste » marque une reconnaissance du travail de création artistique et convient davantage que celui de réalisateur.
Alors qu’il a 18 ans, il fait partie d’un jury « Jeunes » au Festival de Cannes, où il rencontre André Téchiné qui lui donne le rôle principal de son film Les Roseaux sauvages en 1994.
Par la suite, il jouera très peu, pour Téchiné essentiellement, parce qu’il l’admire, et il se consacrera à la réalisation.
Très lié à Élodie Bouchez et Stéphane Rideau qui furent ses partenaires dans Les Roseaux sauvages, Gaël Morel fait de Stéphane Rideau le héros de son premier court métrage, La Vie à rebours (1994) mais aussi de son premier long, À toute vitesse (1996). Portrait d’une jeunesse tourmentée, ce film est présenté à Cannes dans la section Cinémas en France. Après un téléfilm réalisé pour Arte, Premières Neiges, il part en Algérie tourner son deuxième opus, Les Chemins de l’oued (prix de la critique internationale à Toronto en 2002),
réflexion sur le trouble identitaire et les troubles politiques. Il dresse avec Le Clan (2004) un état de la condition masculine moderne. Pour son quatrième long métrage, Après lui, un film sur le deuil présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2007, Gaël Morel dirige « son idole » Catherine Deneuve.
En 2008 Arte diffuse son second téléfilm, réalisé en 2007, New Wave avec Béatrice Dalle qui vient d’être adapté librement par André Téchiné et Céline Sciamma (Quand on a 17 ans). En 2011, il réalise Notre paradis, c’est l’histoire d’un prostitué masculin en fin de carrière, Vassili, revenu de tout, qui assassine ses clients. La jeunesse, et surtout sa perte est au cœur de ce film.
Actuellement, Gaël Morel a repris le chemin des plateaux de cinéma. Pour son sixième film, Prendre le large, le cinéaste a choisi Sandrine Bonnaire pour incarner Édith, 45 ans, ouvrière dans une usine textile, qui voit sa vie bouleversée par un plan social.

01-Sarah_Bordji.jpgSarah Bordji, élève de l’option cinéma

Passionnée de cinéma depuis longtemps, je suis très enthousiaste à l’idée de faire partie du jury du Clap 89 cette année.

Mon intérêt pour le cinéma m’a notamment permis de faire un stage à la Cinémathèque française lors de mon année de troisième et d’envisager d’en faire mon métier dans les années à venir en tant que réalisatrice. Je fais d’ailleurs partie de l’option cinéma du lycée Catherine et Raymond Janot. J’aime particulièrement le cinéma de genre et le cinéma indépendant japonais. Je m’intéresse ainsi à de nombreux films atypiques faisant partie d’un cinéma peu conventionnel et transgressif. Shinya Tsukamoto ou David Lynch sont par exemple des réalisateurs que j’admire.

Je n’ai pas véritablement de film favori, mais l’un de ceux qui m’a le plus marquée est  Love Exposure de Sion Sono.

Romain le Bonnieci, directeur de la photo

Romain.jpgRomain Le Bonniec débute sa carrière par l’apprentissage de la lumière en exerçant le métier de chef électricien sur des films comme Réussir Sa Vie de Benoit Forgeard, Minuscule de Thomas Szabo et Hélène Giraud (César du meilleur film d’animation), The Forbidden room de Guy Maddin ou Diamant Noir de Arthur Harari (nommé au César).
Il poursuit son travail au cadre sur le long métrage de Sébastien Betbeder Le Voyage au Groenland, sélectionné à l’Acid.
Fort de ses expériences il devient chef opérateur et tourne plusieurs courts métrages comme Aissa de Clément Tréhin Lalanne, mention spéciale à Cannes ou Münster de Martin Chevalier, Grand Prix au Fid de Marseille.
Cette année Romain vient de terminer le dernier documentaire d’Agnès Varda et prépare actuellement le premier long métrage de Frédéric Carpentier.

02-Nicolas_Marie.jpgNicolas Marié, acteur

Nicolas débute sa carrière au théâtre dans des registres différents, de Shakespeare à Mishima et joue notamment aux côtés de Jean Poiret et Muriel Robin. Rapidement, la télévision lui tend la main, là aussi dans des rôles très variés : Simenon, Maupassant, Martin du Gard et toute la cohorte de ce qui fait la création télévisuelle.

Dernièrement il interprétait le Président de la République aux côtés de Carole Bouquet dans Les hommes de l’ombre et actuellement dans La stagiaire avec Michèle Bernier. Le cinéma fait appel à lui, on le retrouve dans près de 40 films dont Micmacs à Tire-Larigot de Jean-Pierre Jeunet ou encore dans 99 frs de Yan Kounen. Il est présent dans tous les films de son ami Albert Dupontel.

Prochainement, il jouera avec Omar Sy dans une adaptation cinématographique de la pièce de Jules Romain, Knock.

Stéphane Rideau, acteur

03-Stephane-Rideau02.jpgÀ 17 ans, Stéphane Rideau est repéré par Jacques Grant directeur de casting. L’année suivante, en 1994, il interprète le rôle de Serge dans les Roseaux sauvages d’André Téchiné. Ce rôle lui vaut une nomination au César du meilleur espoir masculin. Cela lui vaut aussi de rencontrer Gaël Morel qui l’engage dans son court métrage la Vie à rebours, puis dans son premier long métrage À toute vitesse. Ce sera le début d’une longue collaboration.

L’élégance naturelle de Stéphane, sa présence, le font enchaîner les rôles : on le voit dans Sitcom de François Ozon, dans les Passagers de Jean-Claude Guiguet, dans Presque rien de Sébastien Lifshitz, dans le Ventre de Juliette de Martin Provots ou encore dans Loin d’André Téchiné.

Pour le petit écran, il joue notamment dans New wave — sous la direction de Gaël Morel — et dans Brassens, la Mauvaise réputation.

Ariane Séguillon, actrice04-ARIANE-_Seguillon.jpg

Ariane Séguillon s’initie à l’art dramatique aux cours Simon, Florent et Perimony. Ariane alterne sa carrière entre le théâtre, le cinéma, la télévision, et l’écriture. En 1998, elle est espoir des Talents ADAMI dans la catégorie comédiens pour le film de Laurent Bouhnik. Elle travaille pour le grand écran avec Sophie Marceau (Parlez-moi d’amour), avec Bernard Stora (Une preuve d’amour) ou encore avec Olivier Dahan (Grace de Monaco). Pour le petit écran, elle joue dans Le Sang de la vigne ou dans Tiger Lily, série qui remporte le Grand Prix au Festival de la fiction TV de La Rochelle.

C’est en 2016 qu’Ariane remonte sur les planches pour la pièce d’Éric Assous Représailles.

Actuellement elle joue dans le prochain film Madame d’Amantha Sther, scénariste pour qui Ariane avait interprété un rôle dans la pièce Thalasso.

Ariane aux talents multiples, fait aussi du one « woman » show, trois fois par semaine pendant trois mois, une aventure qu’elle aimerait bien retenter !

06-Ginnie-Watson.jpgGinnie Watson, actrice

Ginnie Watson est une comédienne Franco-Anglaise et travaille dans les deux langues, dans tous les domaines du spectacle ! Elle a suivi les Cours Viriot à Paris, l’école Florent classe Acting in English, l’International School of Screen Acting ainsi que le conservatoire (chant lyrique, solfège, piano).

En 2010, elle écrit et réalise son premier court métrage Shag Women Senseless.

Elle navigue entre le théâtre (The Pearl And The Vestment, Holiday Romance, Rose Bonbon, Les Gladiateurs), le cinéma (Dépression et des Potes de Arnaud Lemort, Comme Un Chef de Daniel Cohen, Astérix et Obélix : au service de sa majesté de Laurent Tirard, L’un dans l’autre de Bruno Chiche ainsi que Madame, le dernier film d’Amanda Sters), mais aussi la publicité, les courts métrages, la voix off et le chant (album Ginnie Watson’s Sings).

Les multiples compétences artistiques de Ginnie Watson en font une collaboratrice de choix !