Brigitte Sy, présidente du jury
BRIGITTE SY – actrice, réalisatrice Brigitte Sy débute au cinéma dans La Dérobade de Daniel Duval (1979) avec Miou-Miou, avant de devenir muse de son compagnon et cinéaste Philippe Garrel, avec qui elle œuvre comme scripte sur Elle a passé tant d’heures sous les sunlights (1985), mais surtout comme actrice : Liberté la nuit (1983), Les Ministères de l’art (1988), Les Baisers de secours (1989), J’entends plus la guitare (1991), puis en mère du héros des Amants irréguliers (2005), incarné par leur fils Louis Garrel. Elle incarne souvent des seconds rôles éclectiques et discrets de La Tentation de Vénus de Istvan Szabo (1991) avec Glenn Close, Généalogie d’un crime de Raoul Ruiz (1996) avec Catherine Deneuve, Ma 6-T va crack-er de Jean-François Richet (1997) et Cantique de la racaille de Vincent Ravalec (1998). Brigitte Sy dirige pendant une dizaine d’années des ateliers de théâtre et cinéma, en prison, avec des détenus hommes ou femmes, d’où naît en elle l’idée d’un spectacle, qui devient Annette lève l’encre, créé en 1997, en duplex télévisé, entre la maison d’arrêt de la Santé et le Théâtre de Chaillot à Paris. De cette expérience naît en elle le désir de réaliser un film, le court métrage L’Endroit idéal (2008). Qui donnera naissance à l’écriture de son premier long métrage Les Mains libres (2010), avec Ronit Elkabetz, Carlo Brandt et Noémie Lvovsky. Entre temps, Brigitte Sy réalise un documentaire Fruits de mer (2009), avec Catherine Kapusta-Palmer, qui revient, autour d’un repas arrosé, sur la sexualité, la relation à l’autre, l’abandon de soi, le déni, et la séropositivité pour le collectif « Silence = Mortes », 10 courts contre le Sida, autour des femmes et du VIH. En 2015, elle réalise un second long métrage : L’Astragale, adapté du roman éponyme d’Albertine Sarrazin avec pour interprètes principaux Leila Bekhti, Reda Kateb, Esther Garrel. Jurée : Festival de Pantin en 2016 et à Valenciennes en 2017.
Lilian BOISSIERE, élève de l’option cinéma
Passionné de cinéma depuis plusieurs années, je suis très enthousiaste à l’idée de faire partie d’un jury professionnel. J’ai réellement découvert le cinéma avec « Star Wars » puis avec les films de Quentin Tarantino. Ses films ont marqué mes goûts cinématographiques de manière forte. J’ai par la suite découvert beaucoup de courts et moyens métrages sur internet, et j’ai beaucoup aimé ce format. Un moyen métrage que j’ai particulièrement adoré est « Kung Fury », réalisé par le studio indépendant LaserUnicorns. Je trouve que le cinéma est un art noble, celui qui permet de faire passer le plus facilement des émotions, ou des messages. Je souhaite pour ma part mettre ma pierre à cet immense édifice en poursuivant des études dans l’audiovisuel, afin de devenir réalisateur.
Jean-Christophe BOUVET, comédien
Jean-Christophe Bouvet est acteur, réalisateur et auteur français. Dès son plus jeune âge devant la télévision il se passionne pour l’image. À l’âge de 14 ans, il découvre Jean-Luc Godard et prend conscience que le cinéma est aussi un art. Parallèlement, il prend des cours d’art dramatique chez Jean-Laurent Cochet.
Ensuite Jean-Christophe enchaîne les rôles auprès de grands cinéastes : Vecchiali, Biette, Téchiné, Chabrol, Pialat et Godard pour ne citer qu’eux.
Comédien, au théâtre, dans « Occupe-toi d’Amélie » de Feydeau mise en scène de Pierre Laville et dans « Orange mécanique » de Burgess mise en scène de Thierry Harcourt… Acteur, dans des téléfilms et séries comme « Engrenages », « Femmes de loi » ou plus récemment dans « Les Engagés ».
Ses rôles — nombreux — au cinéma et au théâtre ne doivent pas faire oublier que Jean-Christophe est aussi réalisateur et auteur.
Il réalise des courts métrages et des clips vidéo et les trois rêves de sa vie : être premier assistant de Claude Chabrol pour ses téléfilms (1978-1980), monter les marches à Cannes avec Jean-Luc Godard (Notre Musique 2004) et connaitre et apprécier Brigitte Sy (2005-2018).
Pascal CERVO, acteur
Repéré par une directrice de casting à l’âge de 15 ans, Pascal obtient le premier rôle du film « Les Amoureux » de Catherine Corsini. Il découvre à cette occasion un cinéma d’auteur intimiste. Dès lors, il enchaîne les films avec des cinéastes tels que Gaël Morel, Laurent Achard, Paul Vecchiali, Pierre Léon, Jean-Claude Biette, Robert Guédiguian…
À la télévision, il joue notamment dans « Quatre garçons dans la nuit », une minisérie réalisée par Edwin Bailly, et au théâtre, dans la première pièce de Valérie Mréjen, « Trois hommes verts ».
En 2008, Pascal réalise son premier court métrage « Valérie n’est plus ici », puis « Monsieur Lapin » en 2013, et « Hugues » en 2017, récompensé par le Grand Prix du festival Côté cour de Pantin.
Noémie GILLOT, cheffe opératrice
Noémie sort diplômée du département Image de la Fémis en 2007. Elle travaille pendant plusieurs années comme assistante caméra sur des longs métrages et réalise en parallèle deux courts métrages.
Son métier de cheffe opératrice l’amène aujourd’hui à collaborer à des projets variés allant de la fiction au documentaire, en passant par le clip ou la publicité. Noémie a notamment signé l’image de deux courts métrages de Sylvain Dieuaide dont le dernier, « Guillaume à la dérive », fait partie de la sélection des Césars 2018. Elle a également travaillé au cadre sur le dernier long métrage de Pierre Salvadori, « Remise de peine » dont la sortie est prévue cette année.
Pierre QUEFFÉLÉAN, chef décorateur
Ayant grandi dans une famille de cinéma, et depuis petit les mains souvent dans la peinture, ce n’est pas surprenant que Pierre se soit orienté vers des études artistiques en faisant les Arts Déco à Paris. Puis très vite, il a commencé à travailler sur des films comme peintre, puis sculpteur.
Puis voulant s’approcher un peu plus de la création, Pierre est devenu assistant déco et parfois ensemblier. Sa rencontre avec Jean-Jacques Annaud a changé sa vie, lui offrant des sujets de décors à créer passionnants, le plus souvent dans de lointains pays. Le virus du décor de cinéma coulait définitivement dans ses veines !
Richard SARFATI, représentant Transpalux
Assistant opérateur, puis opérateur durant plusieurs années, Richard a travaillé pour des téléfilms, pour de la publicité et des courts métrages. Après des études d’ingénieur commercial, Richard est responsable commercial chez Transpalux et ce, depuis près de 20 ans.
En effet, le groupe Transpalux s’est donné pour vocation de soutenir et d’apporter sa contribution au développement du court métrage français, ce qui est particulièrement important pour Richard.
Passionné comme aux premiers jours par le cinéma et notamment pour la lumière et le cadre, Richard reste en lien avec la profession cinématographique en tissant des partenariats avec les producteurs au sein de sa mission.